La Banque Postale veut faire des économies en 2024

La Banque Postale prévoit pour cette année 2024, d’économiser 200 millions d’euros.  Stéphane Dedeyan, président du directoire de la Banque Postale, annonce plusieurs réductions de budget.

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Des économies déjà en 2023

L’année dernière, la Banque Postale avait déjà effectué une économie de 125 millions d’euros par rapport à 2022. En 2024, l’objectif est de faire 200 millions d’économies supplémentaires.

Suite au départ de Philippe Heim, ancien président de la Banque Postale, Stéphane Dedeyan a annoncé vouloir faire un « effort de rationalisation« .

Pour pouvoir atteindre cet objectif, Stéphane Dedeyan annonce qu’il y aura une « sélectivité dans les recrutements et les remplacements« . De plus, 30% du budget alloué aux investissements dans des projets informatiques et les investissements dans les nouvelles technologies sera coupé pour réaliser des économies. Enfin, les dépenses seront rigoureusement contrôlées, surtout en ce qui concerne les dépenses externes.

Suite à l’augmentation du taux d’intérêt l’année dernière, la Banque Postale se devait d’augmenter le taux que les livrets d’épargnes proposent, notamment le livret A de la banque. Cette tache était d’autant plus difficile que la Banque Postale avait déjà en 2022 des charges d’exploitation (qui sont des charges nécessaires au bon fonctionnement de toute entreprise) supérieures au produit net bancaire (qui est un équivalent du chiffre d’affaires pour la banque).

Ainsi, il y aurait eu sur toute l’activité bancaire, une perte de 321 millions d’euros en 2023.

Le support de sa filiale d’assurances

L’année 2023 a donc été une année compliquée pour la Banque Postale. De plus, l’Autorité bancaire européenne a classé la Banque Postale dernière d’Europe en matière de solidité.

Cependant, CNP Assurance, filiale de la Banque Populaire est aussi dirigée par Stéphane Dedeyan, lui permet d’achever son année avec 995 millions d’euros de bénéfices.

Pour cette année 2024, Stépane Dedeyan veut se concentrer sur les synergies possibles entre la banque et l’assurance. À cette fin, la Banque Postale à réduit de moitié ses crédits immobiliers. « Au deuxième semestre on a eu une politique de production de crédit plus respectueuse des marges, de la conjoncture, plus à l’écoute de la macroéconomie » déclare Stéphane Dedeyan.

Retrouvez notre avis sur la Banque Postale

Rédigé par Corentin - Publié le 04/03/2024